LIGNES AÉRIENNES. 45
de 8 à 10 mètres. On les préserve de l’action destructive
de l'air humide en les enduisant d’une double couche de
peinture et en les injectant, par la méthode du docteur
Boucherie, d’une dissolution d’une partie de sulfate de
cuivre en poids dans cent parties d’eau.
En France, l’espacement minimum des fils des lignes
télégraphiques est fixé à 25 ou 30 centimètres. L'éléva-
IS PLUS tion du fil inférieur au-dessus du sol ne doit pas tomber
au-dessous de 3",50 ; pour la traversée des routes, on em-
ploie des poteaux plus élevés, et la distance minimum du
urs, les til inférieur au sol doit être de 5 mètres. — Le long des
tinuelles routes, la distance des poteaux est de 75, 80 et même
Juits, À ce 100 mètres, quand ils sont plantés en ligne droite. Dans
le pen- les courbes, chaque fil exerce sur les poteaux une pression
int qui se latérale qui tend à les renverser ; il devient nécessaire de
lient pas les rapprocher d’autant plus, que les fils de la ligne sont
s sous le plus nombreux et que le rayon de la courbe est plus court,
$ CONS: Toutes les questions relatives à la stabilité et à la disposi-
le lasur- tion des poteaux ont été traitées avec beaucoup de soin
ide. dans deux mémoires sur la construction des lignes
s sont $oU- aériennes, dont l’un est dû à M. Trottin (1), et l’autre à
mueur Varie, M. Blerzy (2).
is de Quelquefois on franchit les vallées par des portées de
rdinai- 400 à 500 mètres. Dans ce cas, on emploie des fils de fer
Leu non recuits de 3 millimètres de diamètre, qui ont le double
rs. Afin avantage d’avoir un poids moindre et de mieux résister
les à l'allongement.
tyes DOUT (1) Annales télégraphiques, 185*, p. 169, et 1856, p. 1.
(2) Ibid., 1859, t. II, p. 346.