MODES DIVERS DE COMMUNICATION DES POSTES. 249
Rest mis en mouvement. Quand, au contraire, la bran-
che d s'éloigne de la vis /, le circuit de la pile M est rompu
et le courant cesse de traverser le récepteur R. Les vis
0, i, q, f, etle ressort antagoniste r, servent à régler le jeu
du relais.
Le courant de la ligne, arrivé en EL, se bifurque et four-
nit un courant à chacune des bobines des deux électrc-
aimants E, E' ; ces deux courants se réunissent en Tetse
perdent dans le sol. Comme les courants sont de même
sens dans les deux bobines, il en résulte que les deux
armatures ad, be, représentent des pôles de même nom.
Si ces deux courants sont égaux, les intensités magnéti-
ques des branches a, sont nécessairement égales ; cs
deux surfaces polaires se repoussent, et par conséquent,
restent immobiles.— Mais supposons qu’on place une rc-
sistance additionnelle sur le trajet du fil d’une des deux
bobines ; alors nécessairement le courant de cette bobine
est plus faible. Dans ce cas, les armatures a, b, représen-
tent deux pôles magnétiques de même nom, mais d'in-
tensités différentes. Si cette différence d'intensité est
suffisante, l'armature ad est attirée et se rapproche de
be; la branche d appuie contre la vis /, et le circuit de la
pile locale M reste fermé tant que le courant de la ligne
continue à passer. Quand le courant de la ligne est inter-
rompu, l’armature ad cède à la traction du ressort anta-
goniste r, vient butter contre la vis isolante g, et rompt le
circuit de la pile locale. D'ailleurs les armatures de la
partie inférieure des deux électro-aimants agissent dans le
même sens que les armatures supérieures ad, be.
fl serait facile de disposer les fils des bobines de ma-