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256 CORRESPONDANCE TÉLÉGRAPHIQUE.
Pour le courant parti de Rouen, le rapport moyen des
intensités au point de départ et au point d’arrivée était :
4° Pour les jours.de beau temps. ............. 4,848
29 POUT 65 JOUTS AOPDIUIO eee secese. 5098
À l'appui de ces résultats, les expériences de M. Bré-
guet montrent que le courant d’une pile placée à Paris
n'était pas enferrompu, mais était seulement affatbli,
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quand le fil était séparé de la terre à Rouen et éso/é. La |
pile restant la même, les intensités du courant dans le fil
en communication avec le sol et dans le fil solé à l’autre
extrémité de la ligne étaient dans le rapport de 2 à 1.
M. l'abbé Moigno (1) cite des recherches de M. Matteucci
sur les télégraphes électriques de la Toscane qui établis-
sent nettement que les pertes d'électricité augmentent
avec la longueur de la ligne.
Par un temps sec, le rapport des intensités du courant
au point de départ et au point d'arrivée était :
1° De Pise à Livourne, distance de 17 kilomètres... 41,02
2° De Pise à Florence, distance de 76 kilomètres... 1,15
3° De Pise à Sienne, distance de 107 kilomètres.... 1,50
Dans ce même travail, M. Matteucci a prouvé aussi
que les pertes d'électricité augmentent avec l'humidité de
l'atmosphère.
Pour une même distance de 76 kilomètres, de Pise à
Florence, le rapport des intensités du courant au point
de départ et au point d'arrivée était :
(1) Traité de télégraphie électrique. Paris, 1852, p. 288.