PERTURBATIONS. 267
et pour l'intensité du courant partiel +’, qui seul pénètre
dans le poste d'arrivée :
27 a2
4
ss.
= ————— 1}
3R(9 a2+ 4 a) +R
Étant connu le rapport a de la résistance commune des
circuits de dérivation à la résistance totale R de la ligne,
l'équation précédente donne l'intensité +’ du courant sous
l'influence duquel s'opère la reproduction de la dépêche.
Il est facile de voir que l'intensité 2’ de ce courant efficace
varie dans le même sens que a, ce qui indique que, plus
les résistances des circuits de dérivation sont fortes, plus
est longue la distance à laquelle on peut communiquer
avec une pile d'intensité donnée.
Dérangements. — En dehors des pertes, il se produit
quelquefois sur la ligne des dérangements accidentels qui,
suivant leur nature et leur gravité, peuvent interrompre
complétement la communication entre deux postes ou
simplement gèuer la transmission.
Quand un fil télégraphique est rompu en un point quel-
conque de son parcours, les deux bouts traînent à terre.
Les piles des postes auxquels aboutit ce fil rompu conti-
nuent à fonctionner. et l'intensité des courants varie avec
la nature du sol sur lequel reposent les bouts flottants.
Quand la communication avec la terre est parfaite, l'in-
tensité des courants est plus grande qu'avant la rupture ;
elle est au contraire plus faible quand la communica-
tion est mal établie. Tant que le dégât n’est pas réparé,