270 CORRESPONDANCE TÉLÉGRAPHIQUE.
de sa résistance. Les indications fournies par ces calculs
ne sont jamais d’une rigueur absolue; mais, quoique
simplement approximatives, elles facilitent et abrégent
beaucoup les recherches nécessaires à la détermination du
siége précis du dérangemen
Courants de retour. — Induction dans les bobines
des électro-aimants. — Induction réciproque des fils
de la même ligne. — Mauvaise communication avec
la.terre.— Considérons deux postes correspondants X,X’
\
etsupposons le fil télégraphique isolé à une extrémité de la
ligne, en X’ par exemple. Mettons, en X, le manipulateur è
en position d'émission; noussavons que, dans ce cas, le 6
pôle positif de la pile du poste X communique avec la
ligne par l'intermédiaire du manipulateur. Un flux d’é-
lectricité s’élance sur le fil télégraphique. Si la ligne était
parfaitement isclée, tout se bornerait à communiquer au
fil une charge statique qui le mettrait en équilibre de ten-
sion avec le pôle positif de la pile; mais nous savons
qu’en raison des pertes éprouvées par les supports et par
l'air, la ligne est en réalité traversée par un faible cou-
rant ; le fil n’en conserve pas moins une charge positive
tant que la position d'émission est maintenue. $
Les chosès étant en cet état, ramenons le manipulateur
du poste X à la position de réception, c'est-à-dire sépa-
rons le fil de la pile, et mettons-le en communication avec
le récepteur du poste X par l'intermédiaire du manipula-
teur. Dans cette nouvelle disposition, la ligne, toujours
isolée en X’, communique librement avec la terre en X. à
travers leés organes du récepteur ; la charge du fil télégra-
phique, n'étant plus sollicitée par aucune force électro-