, les hohines
que des fils
ication avec
SAN
PERTURBATIONS. 271
motrice, s'écoule nécessairement dans le sol à travers le
poste X, dont le récepteur est traversé par un courant
de décharge. Si la ligne a peu d’étendue, la quantité
d'électricité accumulée sur le fil est faible, et ce cou-
rant de décharge n’a ni assez d'intensité, ni assez de
durée pour faire marcher le récepteur, à moins qu'on n'ait
eu le soin de le rendre très sensible par la détente du
ressort antagoniste et par le rapprochement de l'arma-
ture de l'électro-aimant. Mais l'intensité et la durée du
courant de décharge augmentent avec l'étendue de la
ligne ; il en résulte que, sur une ligne d’une certaine lon-
gueur, le flux qui traverse le poste au moment où le mani-
pulateur passe de la position d'émission à la position de
réception, est capable de faire marcher un manipulateur
ordinaire.
Sur les lignes très longues, ces flux de décharge appelés
courants de retour peuvent se manifester dans les condi-
tions.normales de la transmission, bien que le fil télégra-
phique ne soit pas isolé au poste correspondant X’ et
communique librement avec la terre. Au moment où le
manipulateur du poste X est ramené de la position d'émis-
sion à la position de réception, la charge du fil de ligne
s’écoule dans le sol à travers le récepteur du poste X’, et sile
passage d’une position à l’autrene s’exécute pas trop vite, le
fil est déjà retombé à l’état neutre au moment où le mani-
pulateur du poste X atteint le bouton de réception. Mais,
si le changement de position s’opère très vite, la ligne est
encore fortement électrisée au moment où le manipulateur
atteint le bouton de réception ; sa charge s’écoule par les
deux extrémités du fil en communication avec le sol, et