20
dans'un trou dont le treuil est percé. La communication
s'établit à travers la tige de fer qui réunit les deux treuils.
—- Quand le fil ne doit être tendu que d’un côté, le ten:
deur se compose d’un simple treuil (fig. 7) fixé, au moyen
d’une charnière, à une poulie d’arrêt de porcelaine.
LIGNE TÉLÉGRAPHIQUE.
Lignes souterraines.
Avec les fils tendus en plein air, il s’opère tout le long chaqu
de la ligne une déperdition d'électricité variable avec |
l'état hygrométrique de l'atmosphère. Ces fils sont en 7m
outre exposés à être rompus par la malveillance, par les lu
variations brusques de température, par les coups de
| vent, etc., etc. Dans le but de remédier à ces inconvé-
nients, on a essayé d’entourer les fils télégraphiques d’une La 1x
enveloppe isolante, et de les distribuer dans des conduits longue
souterrains. — A cet effet, on a employé des fils recou-
| verts de gutta-percha, placés tantôt entre deux couches
[A de sable, tantôt dans des tuyaux de terre ou de bois. Des
ni regards ménagés de distance en distance permettaient de En
constater l’état des conducteurs en cas de dérangement. à Pal
— Dans ces conditions, la gutta-percha s’altère assez ra-
pidement, et, au bout de deux ou trois ans, les pertes
| d'électricité sont assez considérables pour gêner la cor-
[) respondance et même la rendre impossible. Ce système,
|| primitivement adopté en Prusse, n’a pas donné de bons
| résultats. Aujourd’hui, la communication souterraine est
généralement abandonnée pour les très grandes lignes, X
mais il y a une tendance très prononcée à la substituer