308 CORRESPONDANCE TÉLÉGRAPHIQUE.
pondance. Les signaux élémentaires sont de deux ordres :
ai les points, pour lesquels la durée du contact doit être très
1 courte ; les fraits, qui doivent occuper l’espace de deux
points, et dont la reproduction exige que le circuit reste
de plus longtemps fermé. Ajoutons à cela que, pour obtenir
une impression lisible, les lettres doivent être séparées au
moins par la longueur d’un signal simple, et les mots par
une longueur double. Enfin les chiffres sont reproduits
par «ing signaux simples et exigent cing émissions de
courant, et il ne faut pas moins de six émissions pour
un signe de ponctuation (voyez les tableaux, pages 186
et 187).
Toutes ces circonstances contribuent à diminuer con-
à sidérablement le travail utile d’un appareil télégraphi-
d que. Cependant il y à si loin du nombre théorique 960
À | au nombre réel 225, qu'on a dû naturellement s’oc-
‘4 9 cuper des moyens de rendre la correspondance télégra-
phique plus rapide, sans en altérer ni la sûreté, ni la net-
teté. Dans ce but, on a proposé l'emploi de transmetteurs
automatiques, destinés à expédier avec une très grande
io rapidité et une grande régularité les dépèches composées
à l'avance. Dans les procédés de MM. Bain, Wheatstone
et Digney, la dépêche est composée au moyen de perfo-
rations pratiquées, dans un ordre déterminé, sur une
bande de papier avec un emporte-pièce. Dans le procédé
de M. Marqfoy, on compose la dépêche en disposant, le
long d'une hélice tracée sur la surface d’un cylindre, une
série de petits cubes qui reproduisent exactement les points
et les traits de l'alphabet Morse, avec les espacements des
signaux simples, des lettres et des mots.