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LIGNES SOUTERRAINES. 24
à la communication aérienne pour le trajet des grandes
villes.
En 1855, l'administration centrale de Paris fut reliée
aux Tuileries, au Louvre, à la Bourse, à la préfecture de
police et à l'hôtel de ville par une ligne souterraine. On
employa des fils de fer galvanisés de 4 millimètres de dia-
mètre, disposés par blocs de dix, six et quatre, noyés
dans des masses de bitume placées elles-mêmes au fond
de tranchées de 1,30 de profondeur moyenne. Dans
chaque bloc, les fils furent séparés les uns des autres et
des surfaces de la masse de bitume par un intervalle de
7 millimètres. Dans ces conditions, l'isolement des con-
ducteurs est suffisant; depuis cinq ans qu’elle est con-
struite, cette ligne, dépourvue de regards, fonctionne très
régulièrement et n’a encore exigé aucune réparation. —-
La même année, une ligne souterraine de 1150 mètres de
longueur, et composée de 22 fils distribués en quatre blocs,
a été construite à Bordeaux d’après les mêmes principes ;
elle fait aujourd’hui un très bon service, sans qu’on ait eu
besoin d’y toucher.
En 1856, une nouvelle ligne souterraine fut construite
à Paris pour relier le Ministère de l’intérieur au Palais
de l’industrie et aux chemins de fer de Rouen, du Nord
et de l'Est. Les fils furent toujours noyés dans des masses
de bitume, mais quelques changements furent apportés
aux dispositions précédemment adoptées. On employa
des fils de 3 millimètres de diamètre; on porta le nombre
des fils conducteurs dans un même bloc à 15, 20 et même
28, disposés tantôt en trois, tantôt en quatre rangées ho-
rizontales. Enfin les fils ne furent plus tenus qu’à 47 mil-
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