LOIS DE PROPAGATION DE L ÉLECTRICITÉ. SE
deux espèces de signaux, puissent parvenir à imprimer au
levier du manipulateur un mouvement rhythmique en
concordance avec les exigences de la correspondance.
Mais, si le nombre des signaux élémentaires augmentait,
si seuleinent on en introduisait un nouveau plus long
que le trait actuel, l'employé serait obligé de recourir à
hrois durées différentes de contact; le travail de transmis-
sion deviendrait excessivement difficile; les erreurs se
multiplieraient, et compromettraient d’une manière très
ficheuse l'exactitude de la correspondance. Avec les
transmetteurs automatiques, il n’y a rien de semblable à
redouter. La dépêche est composée à l’avance, et contrô-
lée avec soin avant d’être livrée à l'employé expéditeur ;
la transmission n’est plus alors qu’une opération méca-
nique qui ne peut en aucune façon altérer l'exactitude de
la correspondance. Le transmetteur proposé par M. Marq-
foy se prêterait merveilleusement à l'introduction d’un
où deux signaux élémentaires nouveaux dans l’alphabet
télégraphique; la composition et la lecture de la dépêche
seraient sans doute renduesun peu plus difficiles, mais
la rapidité de la correspondance serait considérablement
augmentée.
En résumé, nous avons vu que les récepteurs des ap-
pareils télégraphiques sont assez bien construits pour suf-
fire à tout le travail que les lois de propagation de l’élec-
tricité permettent sur les grandes lignes. Pour obtenir une
transmission plus rapide sur les lignes aériennes, on doit
donc chércheï à améliorer l'installation des fils télégra-
phiques, et aussi à modifier l'alphabet de manière à di-
minuer autant que possible lé nombre de signaux simples