ÉTAT VARIABLE. 393
la durée de propagation absolue est directement proportion-
nelle au coefficient de charge. |
Les conditions énoncées dans cette dernière proposition peu-
vent être facilement réalisées avec un système de fils qui sont
tantôt réunis en faisceau, tantôt disposés parallèlement à une “al
certaine distance les uns des autres. î.
Quand la perte par l'air n’est plus négligeable, la première
proposition reste vraie; au bout d’un temps donné, la tension
d'une section déterminée du conducteur est toujours propor-
tionnelle à la tension de la source. La même relation est nette-
ment et clairement exprimée dans la formule générale de Ohm
relative à l’état variable des tensions, dans le cas où l’on tient
compte de la perte par l’air,
Lorsque l’atmosphère est assez humide pour que son influence
ne puisse plus être considérée comme négligeable, les quatre
dernières lois sont altérées, et toutes dans le même sens. M. Gau-
gain, en effet, a montré que, dans le cas de la perte par l’air, ME! 1
la durée de propagation absolue suit une marche plus rapide *
que celle qui se trouve indiquée par chacune des quatre der- 4
nières propositions. L'influence de l'atmosphère humide sur la 1
durée de propagation absolue n’a pas été démontrée par voie
expérimentale ; M. Gaugain l’a déduite, par des raisonnements
d'une grande simplicité, des lois de la durée de propagation ab- 4
solue, dans le cas où la perte est nulle ou négligeable. Il a rendu 1
un très grand service en établissant ce point important de la
théorie des courants électriques. Les formules générales par il
lesquelles Ohm a représenté les phénomènes de l’état variable,
lorsque la perte par l’air est sensible, sont très compliquées, et
il est fort difficile de voir dans quel sens varie la durée de pro- F1
pagation absolue, quand la déperdition d'électricité est modifiée
par un changement survenu dans l’état hygrométrique de l’at-
mosphère ambiante.
Durée de propagation relative, — M. Gaugain appelle