LIGNES SOUS-MARINES. 3 |
blement l'épaisseur des armatures des câbles destinés à
la traversée des mers profondes.
Le poids spécifique du cylindre intérieur du càble, fil
de cuivre, gutta-percha et filin goudronné, est très peu
supérieur à celui de l’eau de mer. Lorsque le càble est
immergé, le poids de la partie flottante dépend donc
presque exclusivement du poids de son armature exté-
rieure, Mais, toutes choses égales d’ailleurs, pendant l’opé-
ration de la pose, la traction est proportionnelle au
poids du câble, et, par suite, diminue à peu près
proportionnellement à la section des fils de l’arma-
ture. D'un autre côté, le nombre de millimètres carrés
sur lesquels la charge est répartie diminuant proportion-
nellement à la section des fils, il en résulte que la résis-
tance à la rupture n’est pas très notablement influencée
par l'épaisseur de l’armature, et que, sous ce dernier
rapport, tous les câbles, lourds ou légers, sont sensible-
ment dans les mêmes conditions. Mais les câbles légers
sont plus souples, plus maniables, causent moins d’en-
combrement sur les bâtiments et coùtent moins cher; de
plus, la traction supportée pendant l'opération de la pose
étant moindre, il devient plus facile de rendre l’émis-
sion régulière, et d'éviter les dérangements qui sont
souvent la cause de ruptures irrémédiables. C’est donc
avec raison qu'on à généralement adopté des arma-
tures peu épaisses pour les càbles destinés aux mers pro-
fondes.
Ainsi, pour la communication électrique établie en
1857 entre la côte d'Afrique et la Sardaigne, on s’est servi
d’un càble à quatre conducteurs de cuivre, dont l’arma-
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