58 LIGNE TÉLÉGRAPHIQUE.
Nous aurons, pour exprimer l'intensité [ du courant,
nE
"+ + Tr
L'examen de cette formule prouve qu'il y a deux moyens
de rendre le courant plus intense. On peut diminuer la
aleur R de la résistance du couple, ou augmenter sa force
électromotrice E. Mais, sur les longues lignes télégra-
phiques, la résistance 7R de la pile est toujours très pe-
tite par rapport à la résistance » du fil de communication :
il en résulte que les variations de R ne peuvent avoir
qu'une très faible influence sur l'intensité I du courant.
I n’en est pas de même de la force électromotrice E du
couple ; l'intensité du courant est toujours proportion-
nelle à cette force. On comprend ainsi pourquoi, quand il
s’agit d'électromoteurs destinés à fonctionner sur de lon-
gues lignes télégraphiques, on doit peu se préoccuper de
la résistance, et chercher avant tout à augmenter l’inten-
sité de la force électromotrice.
La pile à sulfate de mercure S0*Hg?0, qui fournit de si
bons résultats sur les longues lignes télégraphiques, perd
tous ses avantages quand on essaye de la faire fonction-
ner sur un Circuit de faible résistance. Au moment où on
la ferme, le courant est très fort; mais le liquide actif
s’épuise rapidement, le courant perd de son intensité, et
descend, en très peu de temps, à une limite au-desst us de
laquelle il ne peut plus s'élever.
Pile à sulfate de plomb. — On doit à M. Marié- Davy
une pile à sulfate de plomb qui est à l'étude à l’adminis-
tration centrale des télégraphes. Cet appareil (fig. 13) à
a