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la forme d’une pile à colonne et occupe très peu de place.
Il se compose d’une série de vases plats de fer battu étamé,
a, a, a, munis de trois petites tiges de fer étamé, €, c, €,
horizontales et équidis -
tantes. Le fond de chaque
plat est doublé à l’éxtérieur
d’un disque de zinc, et
ÉLECTROMOTEURS.
garni à l'intérieur d’une
couche de sulfate de plomb
en poudre préalablement
humectée avec de l’eau or-
dinaire. Tous ces vases sont
disposés parallèlement au-
dessus les uns des autres,
entre trois tiges dé bois D, D, D, armées des pitons de
fer étamé, sur lesquels les vases appuient par leurs trois
tiges horizontales c, e, c. Les tiges de bois D, D, D, sont
Fig. 13.
elles-mêmes implantées sur un socle de bois EF.
Pour charger la pile, il suffit de verser de l’eau ordi-
naire dans les vases de fer étamé. Le sulfate de plomb est
à peu près insoluble dans l’eau, mais il conduit bien
l'électricité. Le zinc est attaqué, le sel plombique est ré-
duit, il se forme du sulfate de zinc et un dépôt de plomb
métallique sur le fond de chaque vase. La force électro-
motrice de cette pile est inférieure à celle de la pile de
Daniell, mais en raison de la conductibilité du sulfate de
plomb, sa résistance est beaucoup plus faible. D'ailleurs
la résistance diminue à mesure que le liquide se charge
de sulfate de zinc. Les soins d’entretien sont très simples :
il suffit d’ajouter de l’eau de temps en temps pour réparer