De leurs recherches, MM. Lenz et Jacobi avaient déduit
ÉLECTRO-AIMANTS.
cette loi très simple :
L'intensité magnétique développée dans un barreau de
fer. doux est proportionnelle au produit de l'intensité
du courant par le nombre des tours de spire du fil de
la bobine.
M. Müller a démontré que cette loi traduit très exacte-
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ment les résultats de l'observation tant qu'on n'opère
qu'avec des courants faibles sur des barreaux cylindriques
dont le diamètre n’est pas très petit par rapport à leur
longueur. Il a établi en outre que, dans les limites entre
lesquelles la loi de MM. Lenz et Jacobi reste vraie :
Les intensités magnétiques développées dans les barreaux
de fer doux sont proportionnelles aux racines carrées de
leurs diametres.
En désignant par m l'intensité magnétique développée,
par I l'intensité du courant, par n le nombre des tours de
spire, par d.le diamètre du barreau de fer doux, et par €
une quantité constante, nous avons donc
Mais les expériences de M. Müller prouvent en même
temps que la proposition de MM. Lenz et Jacobi ne
M cn} Vas
peut pas être acceptée comme une loi générale. Il résulte,
en effet, de ses recherches que :
Pour chaque barreau de fer doux, il existe un maximum
d'intensité magnétique que rien ne peut lui faire dépasser.
Ce maximum est proportionnel au carré du diamètre du
barreau.
Hàtons-nous d'ajouter que les électro-aimants em-