68 LIGNE TÉLÉGRAPHIQUE.
ployés dans la télégraphie électrique fonctionnent tou-
jours dans des conditions telles que la loi de MM. Lenz
et Jacobi leur est applicable, et que l'intensité magné-
tique du barreau de fer peut, sans erreur appréciable, être
représentée par la formule précédente (1).
La multiplication du nombre des tours de spire de la
bobine augmente l’action du courant sur le barreau de
fer doux, mais d’un autre côté elle diminue l'intensité du
courant en rendant plus considérable la résistance de
son circuit. Il y a donc unedisposition du fil de la bobine
dont il ne faut pas s’écarter, lorsque, avec une pile don-
née et agissant dans des conditions déterminées, on veut
communiquer à un barreau de fer doux le maximum
d'intensité magnétique. Dans les limites entre lesquelles
la loi de MM. Lenz et Jacobi est applicable, l'expérience
et les considérations déduites des lois des courants vol-
taïques sont d'accord pour établir la règle suivante :
Quand la résistance du fil de la bobine est égale à la
résistance du circuit extérieur à l'électro-aimant, y com-
pris celle de la pile, on obtient le maximum d'intensité
magnétique (2).
Les électro-aimants employés dans la télégraphie élec-
trique sont disposés en fer à cheval (fig. 19). C, C!, sont
les deux bobines ; A, B, les deux barreaux de fer doux ;
Test une culasse de fer doux qui relie les deux barreaux.
Ces électro-aimants doivent être distingués en deux
classes.
(1) Voyez la note B pour l'exposition des lois des électro-aimants.
(2) Voyez la note C pour la démonstration de cette proposition.