SONNERIES. Fi
trop de précautions pour combattre les effets du magné-
tisme rémanent ; c'est le seul moyen d’avoir des électro-
aimants qui perdent très vite leur aimantation acquise.
communiquent des oscillations très rapides à leurs ar-
matures, et permettent d’expédier sur la ligne un très
grand nombre de signaux en très peu de temps. La rapi-
dité de la correspondance télégraphique dépend, en
grande partie, de la rapidité avec laquelle les barreaux de
fer doux s’aimantent et retombent à l’état neutre sous
l'influence des alternatives de passage et d'interruption
du courant mducteur. Il faut donc choisir le fer le plus
doux possible pour construire les barreaux des électro-
aimants, et régler le jeu des armatures mobiles de ma-
nière qu’elles n'arrivent jamais au contact des surfaces
polaires actives.
Sonneries,
Les sonneries sont placées dans les bureaux des postes.
Irtercalées dans le circuit de la ligne télégraphique, elles
entrent en jeu sous l'influence du courant envoyé par {e
poste correspondant qui demande à transmettre une dé-
pêche; leur tintement avertit l'employé qu’il doit se tenir
prêt à recevoir.
Sonnerie à mouvement d’horlogerie, — La figure 20
représente le dernier modèle adopté par M. Bréguet. Le
mouvement d’horlogerie est tout entier contenu entre
deux plaques métalliques, parallèles et rectangulaires,
Une de ces plaques est représentée en e/yh; l’autre, toute
semblable, est située sur un plan postérieur, à la distance