78 LIGNE TÉLÉGRAPHIQUE.
Le timbre T est fixé à la partie supérieure d’une boîte
de bois qui recouvre l’appareil. Les pièces de communi-
cation et les organes de la sonnerie sont fixés sur un socle
horizontal et sur une plaque de bois verticale. L'électro- }
aimant en fer à cheval est supporté par la plaque verticale
de bois. En face de ses surfaces polaires est disposée une Rd
palette mobile, composée d’un cylindre de fer L creux,
ju d’une lame d’acier très élastique, fixée mférieurement au
bouton C, et d’une tige armée d’un marteau M destiné
à frapper sur le timbre T.
La borne A reçoit le fil de la ligne et communique par
| une bande métallique avec le bouton B. Les extrémités b
ii du fil des bobines de l’électro-aimant aboutissent, l’une
| au bouton B, l’autre au bouton C. A l’état de repos, \
|} la palette L, écartée des surfaces polaires, appuie contre
TT le ressort r fixé inférieurement au bouton D. Ce dernier
bouton communique lui-même par une bande métallique
à la borne E qui donne attache au fil de terre.
Le courant transmis sur la ligne arrive à la borne A \
et au bouton B, traverse les bobines de l’électro-aimant, le
Lu bouton OC, la palette L, le ressort r, le bouton D, et gagne
fi Lo la borne E, d’où il se perd dans le sol. Au moment du
de passage du courant, la palette est attirée par l’électro-
aimant, et le marteau M frappe sur le timbre T; mais Ja
qu palette L s'éloigne du ressort 7, le circuit est interrompu,
in et l'électro-aimant, retombé à l’état neutre, cesse d'attirer
la palette. La lame élastique d’acier qui fixe la palette L
au bouton € la ramène à sa position primitive au contact
du ressort r, le circuit est de nouveau fermé, et le mar-
teau M de la palette L attirée par l’électro-aimant frappe