80 LIGNE TÉLÉGRAPHIQUE.
l'électro-aimant E, gagne la borne a, la borne T,et se perd
dans le sol.
La borne S, qui communique d’une manière perma-
nente avec la borne 4, est reliée par un fil métallique à la
borne A de la sonnerie à trembleur (fig. 22).
La pile locale communique par son pôle négatif avec le
sol, et par son pôle positif avec la borne P. Cette dernière
borne P est elle-même en communication permanente
avec le pied métallique C de la tige m, et par suite avec la
palette p de l’électro-aimant.
A l’état de repos, quand il n'arrive pas de courant
par la ligne, la palette p, maintenue par le ressort /, ap-
puie contre la pointe 2so/ante de la vis d'et ne touche pas
le ressort o; par conséquent, le circuit de la pile Zocale
est interrompu en 0.
Quand le courant est transmis sur la ligne, l’électro-
aimant E attire la palette p, qui vient appuyer contre le
ressort 0. Dès lors le courant de la pile locale passe de
la borne P dans le pied C de la tige #, gagne la palette p,
le ressort 0, la borne à, la borne S, et traverse la son-
nerie, dont le marteau entre en jeu et frappe sur le timbre
tant que durele courant transmis par la ligne.
La palette p est munie d’une queue verticale terminée
par un crochet qui entre en prise avec un bouton fixé à
la partie inférieure de l'indicateur I. A l'état de repos,
le bouton supérieur de l'indicateur est caché dans la boîte
du relais. Mais quand la palette p est attirée, le bouton
inférieur est dégagé, l'indicateur est poussé de bas en haut
par le ressort à boudin 7, et le bouton supérieur I fait
saillie au-dessus de la boîte. Un employé qui aurait été