PARATONNERRES, 87
même support. Ces deux appareils (voyez figure 40) com-
muniquent d’une manière permanente par un fil métal-
lique fixé au bouton E: Quand on veut établir la corres-
pondance directe entre les deux postes de droite et de
gauche, sans que le courant de la ligne passe par les
appareils du bureau intermédiaire, on pousse les com-
mutateurs N des deux paratonnerres sur les gouttes de
suif marquées CD ; par ce moyen, les deux fils de ligne
qui pénètrent dans le bureau sont en communication
directe.
En partant des mêmes principes que M. Bréguet, quel-
ques constructeurs ont proposé des paratonnerres qui ne
différent du précédent que par certaines modifications
introduites dans la disposition des pièces. Nous donnerons
la description de deux des modèles employés sur les
lignes françaises.
Sur la partie inférieure d’une planche de bois (fig. 25)
sont fixées trois bornes métalliques L, T, F. La première
donne attache au fil de la ligne, la seconde au fil de terre,
la troisième à un fil métallique qui se rend aux appa-
reils télégraphiques du poste. A la partie supérieure de la
planche de bois sont fixées deux bornes X, Y, maintenues
en communication permanente par un fil de fer très fin
entouré d’une enveloppe de soie. Ce fil traverse le cy-
lindre métallique Z dont il est isolé par la soie. P, Q sont
deux plaques métalliques très rapprochées et dentelées
sur leurs bords en regard. La planche de bois porte en-
core quatre gouttes de suif a, b, ec, d, et un commutateur
N à trois ressorts métalliques. Le ressort médian com-
munique seul avec l’axe métallique H du commutateur ;