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lement qui existe encore dans le fil se traduit aussitôt par
la déviation de l'index du galvanomètre.
Etablissement des fils souterrains. — On couche les fils;
sans autre lit artificiel, dans la tranchée ouverte sur le pla-
teau du chemin de fer à une profondeur de 9", 8. On a
soin de souder les bouts du fil qui atteignent une longueur
d'environ 300 mètres, et d’envelopper de gutta-percha les
soudures. Le passage des ponts s'effectue dans des tubes de
fer. De pareils conduits existent encore partout où, par
suite de circonstances particulières, l’on est obligé de
donner au fil une position plus rapprochée de la surface
du sol. S'agit-il de franchir des eaux en l'absence de ponts,
ou bien là où il n’y a que des ponts-levis, le mémeprocédé
est encore mis en usage ; seulement Les tubes sont pourvus,
de distance en distance, de joints, de manière à rappeler
l’aqueduc submergé à queue de homard de l'illustre ingé-
nieur écossais.
Procédés pour explorer l'isolement et la continuité
du fil en place. — Comme dans le transport et l’établisse-
ment du fil, il est exposé à bien des chances d'accident, il
est nécessaire, pendant le progrès du travail, de pouvoir
s'assurer de temps en temps sil n’y à pas solution de con-
tinuité, soit du fil métallique, soit de l’enduit isolant. Cela
se fait aisément ainsi qu'il suit.
A la station où l'on commence à coucher le fil, on place
un mouvement d’horlogerie, qui, de deux en deux minutes,
fait communiquer pendant quelques secondes l'extrémité
du fil au sol. Chaque fois que les ouvriers sont arrivés à
un bout du fil, ils établissent de leur côté une communi-
cation permanente entre son extrémité libre, un galvano-
mètre, unc pile et le sol. Si le fil métallique est intact, il
faut que de denx en deux minutes l'aiguille éprouve une
déviation, et si l'isolement est parfait, il faut que dans les
intervalles elle revienne à zèro.
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Fer
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