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plus élevé. Ensuite ces télégraphes ne paraissaient pas, jus-
qu’à présent, susceptibles de fonctionner avec la même vi-
tesse que les télégraphes à signaux combinés, parce qu'il
y à toujours entre chaque lettre et la suivante, le temps de
perdu que l'aiguille met à parcourir la partie de la circon-
férence du cadran comprise entre les deux lettres. Enfin,
dans les essais qu’on avait faits jusqu’ici, la marche des té-
légraphes à cadran s'était toujours montrée excessivement
sujette à toutes sortes de désordres, surtout par des varia-
tions dans l'intensité des courants, comme elles ont lieu si
fréquemment dans les circuits à fils aériens.
Dans la construction du télégraphe à cadran dont on va
lire une description sommaire, je crois avoir été assez heu-
reux pour conserver tous les avantages de cette espèce d’ap-
pareils, tout en trouvant les moyens d’en éviter, du moins
en grande partie, les inconvénients.
Description dun nouveau télégraphe à cadran. —
Qu'on s’imagine une pièce de fer doux pivotant autour d'un
axe qui passe par son centre de gravité, et servant d’arma-
ture à un aimant temporaire, dont toutefois un ressort
tend constamment à la tenir éloignée. Quand on ferme le
circuit d’une pile et de l’aimant, l’armature est attirée.
Mais les choses sont disposées de manière que, par ce mou-
vement même de l’armature, le circuit se rouvre. Aussitôt
le ressort reprend le dessus et rappelle l’armature; mais
par ce mouvement même de l’armature, opéré en sens in-
verse du premier, le circuit est fermé de nouveau. On
comprend que le même jeu doit se reproduire indéfini-
ment, et de là des oscillations de l’armature, qui peuvent
acquérir une très-grande vitesse, proportionnelle toujours
à l'intensité du courant qui anime l’aimant temporaire.
Ces oscillations de l’armature sont le principe moteur de
mon télégraphe.
En effet, l'armature porte un levier à l'extrémité duquel
se trouve un encliquetage s’engageant dans les dents d’une
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