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s’accroitre en proportion de la longueur du circuit télé-
graphique qui vient séparer les appareils. Ainsi, avec les
fils souterrains, les nouveaux télégraphes marchent très-
bien à une distance de 50 milles d'Allemagne (environ
400 kilomètres), quand ils sont animés de chaque côté par
une pile de 25 couples de Daniell. D'ailleurs, on ne fera
usage de cette disposition que sur des lignes dénuées de
stations intermédiaires. Là où de pareilles stations existent,
il sera bien plus avantageux, quand il s'agira de corres-
pondre entre les stations extrêmes, de faire simplement
entrer dans le circuit les piles des stations intermédiaires,
à l'exclusion des télégraphes qui s’y trouvent, que d’accu-
muler indéfiniment les couples aux stations extrêmes.
Appareil additionnel ou transmetteur servant à faire
fonctionner le télégraphe à de grandes distances. — De
quelque manière qu'on s'y prenne, il faudra toujours,
pour faire fonctionner convenablement les télégraphes à
de très-grandes distances, augmenter Le nombre des couples
dans une proportion qui finit par entrainer de graves in-
convénients. C'est pour parer à ces inconvénients, que je
munis en ce cas mes télégraphes d’un appareil additionnel
qui permet de n’employer, même aux plus grandes dis-
tances, que des piles d’un nombre de couples fort limité.
Cet appareil offre en principe la disposition suivante,
Quand on ferme les circuits des piles des deux stations,
le courant n'entre pas d’abord dans les bobines des aimants
des deux télégraphes, quoiqu'il soit bien assujetti à fran-
chir les lieux de contact dans ces deux appareils, dont les
ressorts de rappel garantissent, en temps de repos, la per-
méabilité électrique. Au lieu de ces bobines, le courant
traverse celle des aimants temporaires des transmetteurs,
vis-à-vis des poles desquels pivotent des armatures toutes
semblables a celle déjà décrites du télégraphe et du carillon.
Ces armatures sont disposées de manière à ce qu’aussi-
tôt quelles sont attirées, elles ferment une interruption