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dans l'intensité du courant qui parcourt leurs bobines; va-
riations que ces armatures produisent elles-mêmes en fer-
mant et rouvrant alternativement le circuit dérivateur. On
peut remédier à ce défaut, soit en détendant le ressort
des transmetteurs, soit en introduisant dans le circuit té-
légraphique une pile auxiliaire d’une force appropriée,
qui reste en dehors du circuit dérivateur, quand celui-ci
est établi à travers les bobines des télégraphes.
En remplacant à l’une des stations le télégraphe par le
carillon, le premier reste immobile, pendant que le second
marche; en sorte que la manoeuvre pour donner l'éveil est
encore tout à fait la même avec les transmetteurs que sans
ces appareils.
Les transmetteurs ralentissant toujours un peu la marche
des télégraphes, on fera bien de n’y avoir recours que sur
des lignes d’une grande étendue, sans stations intermé-
diaires, Pour bien faire marcher les télégraphes avec les
transmetteurs, a l’exclusion de résistances étrangères aux
appareils, il faut 3 couples de Daniell de chaque côté. À une
distance de 400 kilomètres entre les deux stations, chaque
pile devra être de 6 éléments.
Appareil à impression. — À chacun de mes télégraphes
peut être adapté un appareil à impression, qui imprime
en caractères ordinaires les lettres dont on abaise les tou-
ches correspondantes. Voici qu’elle est en principe la con-
struction de cet appareil.
Il y à d’abord un animant temporaire, une armature avec
son ressort, -un levier d’encliquetage, une roue à rochet,
tout semblables à ce qu’on a vu dans les télégraphes. Quand
on fait entrer les bobines de l’aimant dans le circuit télégra-
phique, soit directement, soit par un mode de transmission
analogue à celui qui vient d’être décrit, il s'entend que la
roue marchera du même pas que celle des télégraphes. A
la place de l'aiguille, l'axe de la roue porte cette fois-ci la
roue-type de M. Wheatstone, divisée en autant de secteurs