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pièce d'arrêt, et mettre fin ainsi à l’une des interruptions
du circuit d'impression. Le télégraphe, rouvrant le circuit
de l’aimant, permet au levier d’obéir à l’action du ressort,
le levier retombe contre l'arrêt conducteur, et, cette fois
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enfin, le circuit de l’aimant à impression est bien fermé.
Mais il y a une autre circonstance qui vient encore l’empé-
cher d'agir. En effet, cette clôture n’est qu'instantanée,
parce que, à peine l’armature rappelée, elle est attirée de
nouveau par l’effet de la clôture du circuit télégraphique.
Or, pour faire entrer en action l’aimant à impression qui
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n’est pas, comme les autres électro-aimants de mes appareils,
composé de tubes concentriques et fendus dans leur lon-
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gueur, il ne suffit pas d’un courant instantané. Son ma-
gnétisme, en ce cas, n'atteint pas la hauteur convenable.
Mais qu’on vienne à presser l’une des touches du clavier de
l'un des télégraphes, de manière à tenir tant soit peu plus
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longtemps ouvert le circuit télégraphique que cela n’a
lieu dans la marche ordinaire de l'appareil; alors le levier
d’encliquetage se reposant un moment contre sa pièce d'arrêt
conductrice, le circuit de l’aimant à impression reste assez
longtemps fermé, le magnétisme a le temps de se dévelop-
per, et l’armature est attirée. Voici maintenant les diverses
fonctions que, dans son mouvement, cette armature est
appelée à remplir.
1°. Le marteau en suspens au-dessous de la lettre à im-
primer est, comme on l’a sans doute deviné, fixé au bout
d’un levier que porte l’armature de laimant à impression.
Par l'attraction de cette armature, le marteau frappe donc
son coup, et la lettre correspondante à celle qu'indique Pai-
guille du télégraphe se trouve empreinte sur le papier.
2°. Conformément à la distribution des signaux autour du
cadran des télégraphes, deux secteurs diamétralement oppo-
sés de la roue-type sont restés vides. Quand doncle marteau
vient à frapper l’un de ces vides, l’armature peut décrire
un angle un peu plus grand que dans le cas des pleins, où