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haute importance que le circuit à impression soit ouvert
l'instant après que la lettre a été imprimée. Eh bien, c'est
à cela que sert l’appareïil à double interruption qui a été
décrit plus haut. En effet, à l'instant même où le coup de
marteau est frappé, un troisième levier fixé à l’armature
vient imprimer à la fourche le mouvement latéral conve-
nable pour l’écarter de sa pièce d'arrêt conductrice, contre
laquelle elle avait été chassée par la première excursion du
levier d’encliquetage. Le circuit à impression est alors
ouvert, l'armature de l’aimant à impression a tout le temps
de retomber, et quand on abandonne le télégraphe à lui-
même en Ôtant le doigt de dessus la touche, la première
excursion du levier d’encliquetage commence par rétablir
le contact entre le bras de la fourche et la pièce d'arrêt con-
ductrice.
4°. Enfin, ainsi qu'il vient d'être indiqué, l’armature de
l'aimant à impression remplit encore un dernier office in-
dispensable. Cet office consiste à faire tourner le rouleau
à imprimer d’un angle correspondant, à sa circonférence, à
la largeur d’une lettre de la roue-type. Cela arrive à l'aide
d’un levier d’encliquetage et d'une roue à rochet convena-
biement disposés. Le rouleau, en tournant, entraine la
bande de papier qui circule entre sa surface noircie et la
roue-type. Mais on conçoit que ce simple déplacement du
rouleau ne suffit pas. En effet, il en résulte que, dans
chaque nouveau tour du rouleau qui répond à cent lettres
y compris les blancs, les lettres viendraient s’imprimer
exactement aux mêmes endroits, en sorte que non-seule
ment la couche de noir serait bientôt épuisée, mais qu’en
core le rouleau s’userait de Ia manière la plus inégale pos-
sible. Pour que cela n'ait point lieu, il ya d’abord un
arrangement tel que le rouleau soit déplacé d'une petite
fraction de sa longueur à chaque pas de la roue à rochet:
après cinq tours, il se trouve déplacé à peu près de la hau-
teur d’une lettre. Mais, de cette manière, on comprend que