L'ARCHITECTURE THÉATRALE. :3
loppement des ballets , par les accompagnemens
des chœurs ? N’eft-il pas , en un mot, de mettre
en œuvre Îles reflorts les plus propres à remuér
lame , à faire illufon aux fens, & à enchanter
les fpectateurs ? Or , ne voila-t-il pas , par ce feul
expofé , l'ordonnance d’un Théâtre en DU
forte décidée ? Les yeux & les oreilles érant def-
tinés à être les agens des plaiñirs que nous noûsy
propofons , il réfdre don qu’il bib: ètre difpofé
de façon à remplir effentiellement le double obier
de bien voir & de bien entendre; que fa figure
doit être un compofé de formes optiques & ac-
couftiques les plus propres à favorifer ces organes;
que tout doit fe rapporter à ces confidérations
fondamentales ÿ & que les autres avantages qu’on
voudroit lui procurer par une bonne dites
& par une agréable décoration d’Architeéture ,
doivent leur être fübordonnés. Il ne fauroir af
fur is ent y avoir aucun doute li-deffus.
Mais à quel point y a-t-on réufli ? À quelle
figure faut-il donc s'attacher? Toutes font-elles
également capables de remplir le but defiré, ou
n be pas plutôt à neo e qui fubffte fur
certe détermination, qu’il faut attrib
uer le peu de
fuccès de prefque toutes les es de # cdséles de
ef:
quelque étendue? Telle eft la queftion as nobs.
aous propofons d'examiner dans cet Ouvrage.
à 1j