32 ESSAY SUR
mer des efpeces d'ondulations , à peu pres come
celles qui réfultent de l'effet d’une pierre que lon
jette dans unbaflin d’eau dormante.
On fait que ces ondulations s'étendent cireu-
lirement & {e fuecédent en s’afloibliffant à mefure-
qu'elles s’éloignént du centre de leur mouve-
ment; & que, fi elles rencontrent les bords du
bain avant que: d’être épuifées., leur choc contre
fes bords produit d’autres ondulations qui, en re-
vesant vers les premieres, paroïflent les fortifier &
faire durer le mouvement. Mais on à reconnu de-
puis que cet: effet n’étoit pas le feul, & n’avoit lieu
que quand le fon agifloit verticalement ; comme
celui d'une cloche fufpendue ; cat fi lé fon au con-
traire fe: trouve dirigé obliquement , tel, par
exemple, que celui de la voix humaine > il paroît
agir différemment & avec une direction déter-
munée vers les corps environnans , foiten compti-
mant les molécules d’air contiguës , miles en
Mouvement à raifon de leur élafticité ou divifibi-
Été, foit en les pénétrant comme font les rayons
de la lumiere , foit en les repouflant ou déplaçant:
coïnme il arrive par l'effet du vent.
Quelle que foit au furplus la maniere dont le
fon ébtanle l'air environnant, toujours eft-il conf-
tant, par les effecs qui en réfultenc., que fes rayons
D 0e SEP EN RENE "en S