COMMERCIUM DE WALLIS.
A17
propos, transmettre la solution en latin, pour que la langue anglaise
ne suscite plus de nouvelles plaintes ou de nouveaux embarras.
Tout en vous remerciant de vos nouvelles faveurs, aussi bien que
des précédentes, je veux vous dire combien je suis vraiment,
Clarissime Professeur,
Votre ami trés fidele et votre trés humble serviteur,
11/21 septembre 1657.
BROUNGKER.
L’ecrü de M. Fermat elait ainsi concu : (e ne l'ai recu d'ailleurs que
plus tard, la lettre précédente n’en contenant que la dernière partie,
c'est-à-dire l'énoncé méme du probléme).
( Voir la Correspondance de Fermat, n? 81, tome IT, page 334;
tome III, page 312.)
LETTRE IX.
Joun Wartis A KEneLm Dıicpy.
Très NOBLE MonsiEuR,
Après vous avoir envoyé ma dernière lettre, datée du 3 septembre,
j'ai reçu du très honorable Mylord Vicomte Brouncker, avec la solu-
tion qu’il en a donnée, le problème que M. Fermat lui à en voyé. Comme
il se peut faire, ainsi que vous le soupconnez, que cette solution ait été
mal exposée à M. Fermat, je crois bon de la reproduire ici, pour l’of-
frir avec cette lettre à Votre Seigneurie.
TS
uu
01
te
E
Probléme de M. Fermat.
Étant donné un nombre quelconque non carré, il y a une infinité
de carrés déterminés dont le produit par ce nombre, étant augmenté
de l'unité, fait un carré.
Exemple : 3 »« 16 -- 1— 49 — 7 x 7.
On demande la règle générale pour trouver les carrés de cette sorte.
Fermat. — IH.
y.