TRIGONOMÉTRIE SPHÉRIQUE
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10. Remarques. — La relation précédente, lim = 1, est
la plus simple de toutes celles qui contiennent à la fois des
angles et des fonctions trigonométriques ; la démonstration
que nous en avons donnée repose sur ce que l’angle qui y
entre est évalué en nombre trigonométriquement, et du reste
il est aisé de voir qu’elle n’est plus vraie quand on considère
une autre unité. En effet, si on prend une unité m fois plus
petite que l’unité trigonométrique, la mesure de l’angle de
viendra m fois plus grande, le sinus ne changera pas, donc le
rapport de l'angle au sinus sera multiplié par m et la limite
de ce rapport sera m au lieu de 1.
La relation
est tout à fait fondamentale : on en déduit d’abord l’expres
sion connue des dérivées des fonctions trigonométriques :
d. sina? d. cos a?
COS X,
dx
dx
■ sina?,
d. tanga?
dx
sec 2 x, etc.
et ces résultats ne sont exacts, comme la relation (l),que si x
se réduit à x, c’est-à-dire est une mesure trigonométrique.
Les développements en série, tels que :
sin x—x ^3 2Ï4Ü
0 î
x- . x 4
C0S£C = 'l
2 ~ 2.3.4