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ASTRONOMIE SPHÉRIQUE
grand AB des côtés connus et appelons m la mesure de la
longueur du second côté connu AG, en sorte que l’on ait
m < 1 ou plutôt m < 1 — e, e étant un nombre déterminé
qui pourra être aussi petit que l’on
C
voudra, mais non pas nul, parce
que nous nous interdirons la possi
bilité de faire tendre m vers 1.
1
Fig 8 Désignons encore par a l’angle dont
A est le sommet et soient enfin x
l’angle opposé au plus petit côté connu et y le côté BG ; il
s’agira de déterminer en fonction de m et de a, l’angle x et le
côté y. Or, la trigonométrie nous donne sur le champ les
deux relations
ysin# — msin a, y cosæ =1 — mcosa,
d’où l’on tire
y 2 = 1 — 2 m cos a -f- m 2 ,
msma.
sin x = ?
y
COSÆ!:
1 — m cos a
y
Ce résultat est trop général, il faut évidemment le restreindre
en ajoutant les conditions
y > 0, 0 < x < 180°.
La définition exacte et complète de x peut encore s’exprimer par
1 — m cosa
cos x
V 1 — 2 m cos a -j- m 2
, avec 0 < x < 90°
ou par
, msma „ ^ ^
tang x = , avec 0 < x < 90°.
1 — m cos a
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