CHAPITRE XVI.
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en négligeant toujours les termes d’ordre supérieur par rapport aux
masses perturbatrices.
1 l
Nous avons vu précédemment quel était le développement de —;
l 1
celui de ( aa -~ ( ~.) . s’en déduirait en corrigeant les coefficients
A 3 r 3 0
D*6g comme nous l’avons vu à la lin du n° 90 à propos de la partie
complémentaire de la fonction perturbatrice; et il ne serait pas diffi
cile d’indiquer des règles précises pour le développement des produits
de cette fonction par les facteurs e ±lv ', si l’on ne veut pas effectuer
ces produits directement.
Mais bornons-nous à chercher la partie principale de Ç, en négli
geant les excentricités et les puissances supérieures de l’inclinaison
mutuelle J des deux orbites; et laissons en outre de côté les termes
qui dépendent de V. Dans ces conditions, on a
Z A
= n' n( y'i X — Ya X-* ) b] ,
et l’on en déduit immédiatement
ç = nit ( y'i x -+- T2 X - 1 ) bf — ^ n'( Yi x — Y2 X-* ) b\.
Il est facile de vérifier que ces résultats sont entièrement conformes
à ceux du Chapitre précédent.
Le calcul des perturbations d’ordre supérieur au premier ne saurait
offrir aucune difficulté théorique : nous ne nous y arrêterons pas,
pour les mêmes raisons que précédemment.
108 . Pour la méthode de Hansen, que nous devons exposer main
tenant, avec les modifications jugées convenables ici, partons des
équations (1) et (2) du n° 103 ; puis substituons à r et e deux nou
velles variables b et g choisies de la façon suivante, qui marque le
caractère propre de la méthode.
Soient e et m deux constantes : nous mettrons r et c (et par suite
toute fonction de ces deux quantités) sous la même forme que le
rayon vecteur et la longitude dans l’orbite dans un mouvement képlé-
rien pour lequel g serait l’anomalie moyenne, b le demi-grand axe,