GÉNÉRALITÉS. ÉTUDE DE LA VARIATION.
35
¡3'== I— 2 V, P" = I — 3v-t-3v*,
¡ 3 ™ =i — 4 V -+- 6v 2 — 4 v3 >
Supposons maintenant que le mouvement de S par rapport au
point G soit un mouvement képlérien de moyen mouvement n 1 , de
demi-grand axe n\ de longitude moyenne N' = n' t -b l' 0 , et supposons
de plus que l’on ait J M' = n'- a' 3 .
L’étude du mouvement défini par la fonction de forces U ainsi
comprise est un problème bien déterminé et délimité : c’est la théorie
solaire du mouvement de la Lune. Pour avoir la théorie complète de
ce mouvement, il sera nécessaire de tenir compte ensuite de la vraie
valeur de f M/, des perturbations qu’il faut ajouter au mouvement
supposé de S pour représenter son mouvement réel, de l’action des
planètes, et enfin de la forme de la Terre comme de celle de la Lune.
121 . On a proposé bien des méthodes pour résoudre le problème
que nous venons de définir : les difficultés proviennent de la gran
deur des inégalités du mouvement. Pour éviter des développements
en série presque impraticables, il faut renoncer à prendre le mouve
ment képlérien comme base des approximations; il faut aussi aban
donner l’usage direct de l’ensemble des coordonnées polaires, mais
profiter de la simplicité de l’emploi des coordonnées rectangulaires,
surtout pour le développement de la fonction U. Pour obtenir une
bonne solution, il faut encore éviter les inconvénients d’une théorie
purement analytique, aussi bien que ceux d’une théorie purement
numérique, en se donnant la possibilité de calculer directement les
valeurs numériques de certains coefficients représentés analytique
ment par des séries trop peu convergentes. Tels sont les principes
qui nous guideront dans la théorie que nous allons exposer, dont
une partie importante est empruntée aux travaux si remarquables de
G.-W. Hill et de M. Ë.-W. Brown.
Soient TX, TY, TZ trois axes rectangulaires menés par la Terre T
parallèlement à des directions fixes : les coordonnées de la Lune,
c’est-à-dire du point L, par rapport à ces axes seront X, T, Z.
Si GX', GY', GZ' sont des axes parallèles aux précédents, mais
d’origine G, nous supposerons que le mouvement du Soleil S s’effectue
dans le plan GX'Y 7 , sa longitude étant comptée à partir de GX'.
en posant encore
M
V “ M 0 -+- M ’