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CHAPITRE XIX.
celles des autres coordonnées, afin de nous conformer aux usages
astronomiques.
11 est bon d’observer une fois pour toutes, dès maintenant, que les
coordonnées x et y, de même que p et q, sont des quantités respecti
vement conjuguées; ç, o sont des quantités réelles, et X, y„ z, cr sont
purement imaginaires.
122 , En prenant pour unité de temps l’année julienne, on a d’après
Hill et Brown, pour l’époque i8ao,o,
d’où
/¿ = 173 >55g4", 06, n = 12 92977", 4 1 5 ,
m — 0,08084 89338, m-= o,oo 653 655 oi.
De plus, si l’on fait
/( M 0 + M) = n^al,
et si l’on appelle z' l’excentricité de l’orbite solaire, on a
b b
— = 3419 ,096, — = 8 ,7800,
«0 a
M_o
M
= 81, 5 oo,
e' = 0,01677 I 9 I -
La constante a étant très voisine de a 0 , il en résulte que le
nombre a(Ü' vaut ~ » à très peu près.
On voit tout de suite, d’après ces données, que la fonction F esL
toujours fort petite par rapport à la première partie de ——’
puisque celle-ci reste évidemment voisine de l’unité, tandis que les
différents termes de F sont au moins de l’ordre de s m 2 ou de a m 2 .
Nous pouvons donc commencer l’étude du problème en négligeant la
fonction F, On pourrait même penser que la petitesse assez marquée
de m 2 permettrait de négliger tout d'abord les termes qui con tiennent
ce facteur dans les équations ( 1) et (2), de sorte que l’on retomberait
en réalité sur un mouvement képlérien comme première approxima
tion; mais la suite montrera suffisamment qu’il n’en est rien.
Prenons donc les équations (1) et (2) en y laissant de côté les
termes qui dépendent de F, et cherchons d’abord la solution x 0 , jk 0 ,
¿o, de ees équations qui ne dépend d’aucune nouvelle constante arbi-