THÉORIE DU MOUVEMENT DE ROTATION DE LA TERRE. 3jy
périodiques P «et Q, l’équateur et l’équinoxe deviennent moyens au
lieu de vrais , et il en est de même de l’obliquité : P est la nutation
en longitude, Q la nutation en obliquité.
Laissant de côté dans ce qui suit la nutation, nous nous occupe
rons uniquement des mouvements de l’équateur et de l’équinoxe
moyens, c’est-à-dire des mouvements de précession.
Considérons le mouvement de l’écliptique; pour le définir, envisa
geons le trièdre Oy yz, trirectangle, orienté dans le sens direct, s
étant le pôle de E; il suffit de connaître la rotation instantanée de ce
trièdre. Or cette rotation est la résultante des trois rotations » ~ >
dt dt
— portées respectivement par les axes O: 0 , ON, O^, en appe
lant z 0 le pôle de E 0 .
Les projections de la rotation cherchée sur Oy, O y, O z sont
donc respectivement
di
éft _
di
It 4
du)
dt
sin co sin i
COS CO Sili t
dt
uB
dt'
aB
dt
c’est-à-dire précisément les quantités désignées ci-dcssus par Y, u, y.
De la même façon, pour définir le mouvement de l’équateur, il
suffit de connaître la rotation instantanée du trièdre Oy\Z, tri-
rectangle, orienté dans le sens direct, Z étant le pôle de A. Or on
passe de Oy yz à Oy YZ en faisant tourner le premier de ces trièdres
de l’angle — s autour dey; par suite les projections de la rotation
de OyYZ sur les axes Oy, OY, OZ sont respectivement
dz
A — di'
¡J. cos z ■
a sin :
v SII) c ,
V cos s .
c’est-à-dire o, n, —/», d’après les notations déjà employées.
Ces données suffisent pour résoudre à l’aide de développements en
série le problème de la variation des coordonnées d’un point fixe S de
la sphère céleste, que l'on rapporte par sa longitude l et sa latitude b à
l’écliptique et à l’équinoxe moyen mobiles, ou bien par son ascension