Full text: Positions moyennes pour l'époque de 1790,0 des étoiles circompolaires, dont les observations ont été publiées par Jérôme Lalande dans les mémoires de l'Acadédmie de Paris de 1789 et 1790

INTRODUCTION. 
IX 
Quant aux déclinaisons, les différences A' — G' de notre tableau surpassent en général 
leurs erreurs probables, et font voir, qu’il y a une correction relative aussi dans les déclinai 
sons. En la supposant la même pour toutes les déclinaisons, l’ensemble des comparaisons que 
j’ai faites, offre 
A' — G' = h- 0;'649 + 0"080. 
La formule A —G et la valeur constante À — G' expriment, à proprement parler, les 
corrections à appliquer aux positions de Groombridge, pour devenir comparables aux po 
sitions données dans le catalogue de 560 étoiles publié par M. Argelander eu 1835. Car ce 
dernier catalogue est le point de départ pour les réductions des zones Argelandriennes. 
V. Formules générales de réduction et détermination des quan 
tités indépendantes, données dans les formules* Tables provisoires* 
La réduction de chaque étoile ou le calcul qui, à partir du moment du passage et de la' 
distance au zénith, donnés dans les Mémoires , conduit à l’ascension droite et à la déclinaison 
moyennes de l’étoile, pour le commencement de 1790, consiste en deux parties, savoir la 
réduction à la position apparente pour le temps de l’observation, et la réduction de cette 
dernière à la position moyenne pour 1790,0. Posons la première réduction = K pour l’as 
cension droite, et =P pour la déclinaison, la seconde — A A et = AD, et ensuite 
A l’ascension droite moyenne pour 1790,0 ; 
D la déclinaison « « « ; 
t le temps du passage par le fil du milieu, selon l’horloge; 
u la correction de l’horloge relativement au temps sidéral, pour le moment T de l’horloge; 
u la marche journalière de l’horloge relativement au temps sidéral (marche positive pour 
l’horloge qui retarde); 
e la déviation de l’axe optique, par rapport au méridien, multipliée par sec D, dans l’endroit 
du limbe, où l’étoile est observée (positive si l’étoile passe plus tôt par l’axe optique, 
que par le méridien); 
Z la distance au zénith donnée dans les Mémoires, en la prenant au nord du zénith avec le 
signe , et au sud du zénith avec le signe — ; 
ç la réfraction correspondante à cette distance, prise avec le même signe que celle-ci; 
<p la latitude du lieu d’observation; 
c la correction de l’index pour la distance au zénith, appelée par Lalande la collimation de 
hauteur. 
b
	        
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