INTRODUCTION.
XXYII
IX. Supplément.
En entreprenant mon travail de réduction, j’avais en vue de calculer les observations,
publiées dans les Mémoires. H y a cependant, dans Y Histoire céleste, un petit nombre de zones
boréales qui n’ont pas été reçues dans le catalogue de l’Association Britannique, quoique
les tables de réduction pour quelques unes de ces zones aient été calculées par MM. Hansen et
Nissen. On trouve, à la fin des tables publiées par Schumacher, des tables de réduction à
l’époque 1790,0 pour 12 zones boréales, et encore des tables de réduction à l’époque 1800
pour 6 de ces mômes zones. L’introduction du catalogue de l’Assoc. Brit. p. VII nous apprend,
que ces 6 zones ont été réduites, d’après les dernières tables, et reçues dans le catalogue. Les autres
6 zones, observées 1790 août 11 et août 18, 1791 janv. 24, mars 3, mars 13 et avril 3, ne
s’y trouvent pas. En outre, pour 7 petites zones, observées 1790 août 10, 15, 20, 22, et
1791 mars 25, les tables de réduction n’avaient pas été calculées par MM. Hansen et Nis
sen, probablement à cause d’un manque d’étoiles de réduction dans le catalogue de Piazzi. Par
conséquent, nous avons en tout 13 zones boréales de Y Histoire céleste, omises dans le catalogue
de l’Association Britannique.
Pendant l’impression de mon catalogue, j’ai calculé aussi ces petites zones, en ajoutant
encore deux zones des Mémoires, qui pouvaient être formées des observations du 19 novembre
et du 16 décembre 1789, et avaient été rejetées auparavant. 11 ne reste maintenant qu’une
seule zone boréale de Lalande, non calculée, savoir celle du 1 janvier 1790 [Mémoires),
décl. 80°. Cette zone a dû être rejetée; car la marche de l’horloge y est inconnue, et elle
présente en outre une incertitude grave pour les corrections de l’instrument. Voilà donc en
tout 15 zones, employées à la construction d’un catalogue supplémentaire qui contient
339 positions. Toutes ces zones sont très boréales, car il y a 7 zones d’une déclinaison
moyenne entre 74° et 80°, et 8 zones entre 80° et 90°, et la plupart d’elles sont très
petites. Aussi n’ai-je pu employer les étoiles de M. Argelander que pour quatre des zones
boréales. Dans les autres 11 zones, même les étoiles de Groombridge n’étaient pas assez
fréquentes, pour y baser une réduction exacte. Par cette raison, j’ai eu recours aux étoiles de
mon premier catalogue qui offre en tout 201 positions identiques avec celles du supplément,
et j’en ai ajouté aux étoiles de réduction de Groombridge, pour parvenir à un calcul de
réduction plus complet. Le nombre de toutes les étoiles de réduction s’étend jusqu’à 122.
De ce nombre 34 sont tirées des zones Argelandriennes, 59 du catalogue de Groombridge
et 29 de mon catalogue.
La méthode de calculer les réductions de ces zones supplémentaires est la même, que celle
qui servait pour le premier catalogue. Pour la réduction des fds latéraux au (il du milieu, j’ai