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INTRODUCTION.
employé, dans les zones de Y Histoire céleste , les distances des fils, données dans les tables auxi
liaires de Schumacher. J’ai contrôlé d’ailleurs ces distances, et j’ai obtenu le même résultat,
savoir 25*255 et 24*951. La marche de l’horloge fut négligée à cause de sa petitesse, et à
cause de la petite étendue des zones, en ascension droite. On doit remarquer ici, que les
étoiles, employées pour la réduction des zones, observées le 16 décembre 1789 et le 11 août
1790, sous 50° et 56° de distance zénithale, paraissaient indiquer, que les arcs de 6 ° de lon
gueur, décrits par l’axe optique, n’étaient point de grands cercles parfaits, mais plutôt des
courbes, qui cependant ne s’éloignaient que peu du grand cercle. Quelque particulière qu’ait été
la cause de cette anomalie, soit l’élection des étoiles de réduction, soit une perturbation tempo
raire du mouvement de la lunette (car l’examen des arcs des autres zones dans le même lieu
du mural n’offrait pas cette anomalie), la valeur de e fut calculée, eu égard à la particularité
indiquée. Les deux zones les plus boréales du 22 août 1790, z = 38°, et du 25 mars 1791,
z— 37°, ont été réduites indépendamment des tables. Néanmois ces tables ont été calculées et
ajoutées aux autres. Un tel calcul direct a été indispensable également dans les autres zones,
pour toutes les étoiles qui se trouvent à une trop grande distance du milieu des zones, pour
que les k' et k", données dans les tables, puissent offrir une variation suffisamment exacte de la
valeur de k.
L’arrangement du catalogue supplémentaire est le même, que celui du premier catalogue.
Cependant j’ai trouvé convenable, au lieu de donner dans la seconde colonne les noms des
étoiles, d’y placer les numéros du premier catalogue où les mêmes étoiles se trouveut. Donc,
les étoiles, où cette seconde colonne est vide, ne se trouvent que dans le catalogue supplémen
taire. Quant aux pages, dans l’avant dernière colonne, les deux pages 370 et 371 sont des
Mémoires, les autres pages de Y Histoire céleste.
Dernièrement les zones de M. Argelander, publiées en 1846, ont été cataloguisées par
M. Oeltzen, dans les Annalen de l’observatoire de Vienne des années 1851 et 1852. Je n’ai
pu, à mon regret, me servir du travail de M. Oeltzen, que pour la réduction des zones sup
plémentaires, n’ayant reçu l’ouvrage indiqué qu’après avoir achevé mon catalogue principal.