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EtTCLïDË. 53
vement sphérique, tire de cette hypothèse des conséquences rigoureuses.
Un astronome aurait établi la même conséquence sur des faits plus
aisés à vérifier par l’observation. Euclide raisonne fort bien, mais en
homme qui n’est pas sorti de son cabinet, qui donne des conséquences
incontestables pour des faits observés, sans s’inquiéter si l’on avait de
son tems des moyens assez précis pour faire avec succès les observa
tions qu’il suppose.
Nous dirons donc que le monde est sphéroïde ( ce qui signifie chez
les Grecs, d'une forme sphérique , et non pas comme chez les modernes,
à peu près sphérique ); qu’il fait sa révolution autour d’un axe dont l’un
des pôles est toujours visible et l’autre toujours invisible.
Nous appellerons horizon un plan passant par notre œil et qui coupera
la sphère céleste et qui séparera l’hémisphère visible d’avec l’hémisphère
invisible.
Euclide pourrait bien être l’auteur de cette dénomination, lioiizon 3 qui
ne se trouve pas dans Autolycus.
Ce plan est celui d’un cercle; la section d’une sphère par un plan est
toujours un cercle.
Nous appellerons méridien un cercle passant par les pôles du monde ,
perpendiculairement à l’horizon. Nous appellerons tropiques deux cercles
qui ont pour pôles les pôles du monde , et qui touchent le cercle oblique
qui passe par le milieu du zodiaque.
11 est évident qu’Euclide ne fait qu’énoncer des vérités reconnues long-
tems avant lui.
Le cercle oblique du zodiaque et l’équateur sont deux grands cercles;
ils se coupent en deux parties égales. Le commencement du Bélier et
celui des Serres sont diamétralement opposés; leurs levers et leurs
couchers sont conjugués , c’est-à-dire que l’un se lève quand l’autre se
couche, et réciproquement. Entre ces deux points d’intersection, il y
a six des douze signes qui divisent le zodiaque. L’équateur est donc
partagé par le cercle oblique en deux demi-cercles ; et comme les deux
points d’intersection ont la même vitesse tant au-dessus qu’au-dessous
de la Terre, si la sphère tourne d’un mouvement égal autour de son
axe, tous les points de la sphère décriront dans le même tems des arcs
semblables sur leurs parallèles. Des arcs semblables de l’équateur tra
verseront l’horizon en des tems semblables. Les arcs au-dessous et
au-dessus de la Terre sont donc semblables; ils sont donc des demi-
cercles : l’arc compris entre le couchant et le levant, joint à l’arc entre