DES CHINOIS. v 3g5
ne connaît pas le lieu de ces observations ; mais peu importe. Gaubil
ajoute que les ombres équinoxiales de cet astronome sont très-fautives,
parce qu’on déterminait fort mal les jours des équinoxes et des solstices;
mais le même reproche peut s’adresser à tous ces anciens Chinois, ainsi
que nous l’avons vu déjà. Au reste, pour les solstices, l’erreur de quel
ques jours n’est pas d’une si grande importance. Trois jours d’erreur
feraient à peine 3', et nous serions bien heureux si nous étions sûrs de 3 '.
Troisième observation. C’estune répétition de la première. On y donne
comme observées à Nanking , en l’an -f- 237, ces ombres, qui sont de
l3oo ans plus anciennes. Gaubil nous assure que ces transpositions ne sont
pas rares chez les Chinois. Ne pourrait-on pas craindre que l'on n’ait fait
tout le contraire, et qu’on n'ait attribué à Tcheou-Kong des ombres ob
servées i3oo ans plus tard, et cela dans la vue de rendre l’Astronomie
chinoise plus respectable par son ancienneté?
Quatrième observation. Elle donne 10 pieds pour le 9 novembre 173,
et 9 P ‘,6 pour le 7 février 174. On ne peut rien tirer pour l’obliquité de ces
ombres, qu'on dit observées avec soin, quoiqu’elles ne soient qu’en
dixièmes de pouce.
Cinquième observation. Année +521, en été, 1,07. On ne donne
pas celle d’hiver, mais Gaubil dit avoir calculé les distances zéni-
tales 55° 44" 36"
et 8.36.58
64.21.37 H = 32°10' 48"5
47* 7-4 1 60 = 25.33.5o.5.
Cette obliquité serait bien petite. Gaubil ajoute une ombre d’été de
0,58; il dit qu’elle est évidemment fausse; on pourrait soupçonner qu’il
y avait i,58.
Sixième observation. C’est celle des trois ombres de Tsou-Tchong,
les dates sont un peu différentes. Voici la nouvelle leçon :
27 novembre 461 Hauteur du centre 36° 17'52 f/ .
11 janvier 462 56.12. i3.
12 janvier 462
Gaubil les calcule en supposant une obliquité de 23° 29', qui serait
un peu faible.
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