Première Partie. Livre I.
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Traité des orbites absolues.
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Les calculs indiqués effectués, on retrouve l’expression donnée dans
le n° 29.
32. Bien que la relation entre les deux arguments F et G, que
nous venons d’établir au moyen des équations (9) et (10), ne donne lieu
à aucun manque de précision, il n’en est pas ainsi quant à la liàison qui
joint la longitude du rayon vecteur, comptée d’une direction fixe, à l’argu
ment diastématique. En effet, l'expression du dit argument étant celle-ci:
F = (1 —ç)„_r-(*-D,
elle paraît dépendre de la direction à partir de laquelle on compte les
longitudes, ce qui ne devrait cependant pas avoir lieu. Cette contradiction
avec ce que nous venons de dire à l’occasion de la définition de l’argument
diastématique (p. 76), n’est toutefois qu’apparente, et tient à ce que la
longitude moyenne du périhélie, que nous désignerons dorénavant par co ,
a été, dans ce qui précède, exprimée par çv -f- F, et qu’on a fait la suppo
sition tacite que l’angle v devient zéro au moment à partir duquel on
compte le temps. Mais rien de plus facile que d’éviter l’inconvenient
qu’entraîne le manque de netteté signalé tout à l’heure. Il suffit, en effet,
de remplacer, dans l'expression de la longitude du périhélie moyen, la
constante F par F — c/ 1 , de sorte que nous aurons :
(24) w = ç(v — A) -f F.
L'argument diastématique s’exprime alors ainsi:
(25) F = » — w — (- — r),
et puisqu’on a, en omettant les termes périodiques à l’exception de ceux
qui sont contenus dans l’agrégat tc — F:
F = G = (1 — ç)mC A — F — (tt — F),
on obtiendra,. en faisant Ç égal à zéro:
d’où il résultera:
(1 — ç)(v — A) — o,
(O
= F.
v = A: