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Traité des Orbites des Planètes.
Mais, bien que les périhélies et les noeuds soient généralement affectés
de mouvements moyens, ces mouvements n’apparaîtrons pas toujours dans
les arguments des divers termes entrant dans les expressions des coor
données. En effet, dans le troisième cas, aucun argument des termes de
la fonction p ne sera isocinétique avec la longitude du périhélie, et le
mouvement de cette longitude ne figure pas non plus comme argument dans
les expressions de rj ln et de yj' l e mV , n étant un nombre entier quelconque.
Pour s’en convaincre, on remarquera que les formules du chap. III restent
en vigueur lorsqu’on y met o au lieu de ç et en même temps, B au lieu
de F. Que ces remplacements soient permis, cela s’entend parce qu’un
changement de ç sera compensé par une modification convenable de la
fonction 7r, et qu’il en sera de même relativement à la constante /’. On
pourra donc mettre:
yj l (¿ n F __ ") V -
Mais puisqu’on a, ce qui est immédiatement clair en vertu des équa
tions ( 16) :
y y
rje™ = e~ iav E
B„
~p
B r
00 »
rje
e inv E
B n —B,
(« 0 »
il sera aisé de conclure la vérité de ce que nous venons d’énoncer.
On peut ainsi, même dans le troisième cas, utiliser les formules du
chap. III, bien qu’elles semblent de prime abord dépendre d’un argument
qui disparaîtra finalement des formules.
En conservant la notation
co = ç(v — / 1 ) + r,
on l’emploiera inaltérée dans le premier cas; dans le deuxième, on changera
ç en cr n et /'en B n . Dans le troisième cas finalement, on mettra a à la
place de ç et B au lieu de T. Dans les deux premiers cas, l’argument
co est isocinétique avec un argument se trouvant déjà dans l’expression
primitive de p, mais dans le troisième cas, aucun des arguments d’où dépend