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Traité des Orbites des Planètes.
possibles. C’est pour cette raison qu'on a jugé convenable d’adopter la
forme indiquée pour les fonctions dont il s'agit.
En opérant de cette manière, on réduira la fonction X, déterminée
aussi rapides que possible. Dans le troisième cas, cependant, la manière de
définir les fonctions g et h que nous avons mise en usage par les équations
( 16), ne l'emportera pas essentiellement sur celle où l'on a supposé ces fonc
tions déterminées en vertu des équations (18). On pourra néanmoins, même
dans le troisième cas, employer l’équation (43) du cliap. I, en y remplaçant
ç par a et /' par B, mais alors il ne faut pas oublier que les fonctions
g cos (7r — B) et g sin (tt — B) sont déterminées au moyen des équations
(16), c’est-à-dire, par des agrégats périodiques sans terme constant.
37. Il serait de quelque intérêt d’introduire, dans l’équation (43) du
cbap. I ainsi que dans l’équation (1) du chap. III, au lieu des fonctions
g et h leurs valeurs moyennes; on aurait ainsi une courbe périplégmatique
en quelque sorte une courbe moyenne représentant l’infinité des spires de la
courbe effective. Cherchons à déterminer ces valeurs.
Dans ce but, examinons ce que devient la valeur moyenne d'un
agrégat périodique, en formant cette moyenne d’une infinité de valeurs
particulières.
En considérant les inégalités
on comprendra aisément que la valeur dont il s’agit tend à décroître au
fur et à mésure que m augmente. Il s’ensuit que la valeur moyenne
équidistantes de la variable indépendante, est égale à zéro. Il est inutile
par Téquation (13) du chap. précédent, à son minimum, mais on gagnera
encore l’avantage de rendre certaines approximations, dans ce qui va suivre,
0
0
et que la valeur moyenne de l’agrégat périodique A, entre les limites o
et m, est donnée par l’expression
m
0
d’une infinité de valeurs particulières de A , calculées avec des valeurs