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Traité des Orbites des Planètes.
veloppements' dont nous allons nous occuper dans les livres prochains.
Mais ce qu'on pourra admettre sans aucune hésitation lorsqu’il s’agit des
planètes principales, c’est que les fonctions p , 3 et ~ restent, pendant
un grand nombre de révolutions, des quantités assez petites. Une telle
hypothèse est, en effet, incontestable en vertu des données qu’on a obtenues
au moyen des observations astronomiques. A cette hypothèse, je vais
joindre une autre, aussi confirmée par les observations, savoir que les valeurs
dK
de la fonction soient très petites pendant un long intervalle du temps,
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la fonction —' étant donnée par l’équation (1) du chap. III.