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Traité des Orbites des Planètes.
Par la formule précédente, on conclut immédiatement que l’angle entre
deux apsides consécutives est toujours constant, propriété des courbes en
question, reconnue déjà par Legendre. Mais, puisque cet angle n’est qu'ex-
ceptionnellement multiple ou une partie aliquote de la circonférence, les
apsides tombent dans toutes les directions, de sorte que la ligne périplég-
matique se coupant, elle même, une infinité de fois, forme un réseau entre
les deux cercles.
Evidemment, la nature périplégmatique d’une courbe définie par l’équa
tion (5) est due aux valeurs de 11 oscillant autour de l’unité. Or, si l’on
a posé:
n=l^ + P),
cette propriété de U tient d’abord aux variations du rapport - ayant l’unité
pour valeur moyenne, mais elle provient encore des changements de la fonc
tion P qui pourraient s’écarter des deux côtés de zéro. On retrouve ainsi,
après avoir introduit la fonction p au lieu de r, la condition signalée vers
la fin du n° précédent.
Il sera quelquefois utile d’introduire une troisième variable indépendante.
Désignons-la par u , et par une constante à choisir plus tard. Admettons
finalement la relation suivante entre v et u\
du — — -dv,
N c
ce qui entraîne celle-ci entre u et r:
, dr
du — 7r~ j
pr
et nous aurons au lieu de l’équation (7) la suivante:
(9)
I /dr
/ 9 2 \du
c — Ar 2 — 2 cr “ 2
Il convient d’ajouter celle-ci
'dr\ 2
(10)
dv
r Il
2 r / - 3 dr,
qui s’obtient immédiatement en remplaçant u ou z par v.