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Traité des Orbites des Planètes.
Donc, si /2 est moindre que l’unité, la quantité II — i prend des valeurs
alternativement positives et négatives sans que II devienne jamais négatif:
en conséquence, la courbe est périplégmatique dans le sens de ce mot que
j’ai établi dans le premier numéro. Mais si au contraire /2 était plus grand
que l’unité, ou rencontrerait des valeurs négatives de / 7 , ce qui entraînerait
des changements dans le sens de la courbure, de sorte que la courbe serait
alternativement concave et convexe vers la circonférence intérieure: dans ce
cas, la courbe cesserait d’être périplégmatique.
4. Venons maintenant à un exemple qui présente plusieurs analogies
avec le type dernièrement considéré, mais où les courbes, contrairement à ce
qui avait lieu dans le cas de M. Poincaré, ne changent pas le sens de la
courbure. Pour y arriver, supposons:
11 = -{■ +A(?— >)) = (' -A>ji + A
_ 1 + fi x p
I + p
R étant une constante que nous supposons plus petite que l’unité.
Avec cette expression, nous aurons immédiatement de l’équation (4)
celle-ci:
+ ( 1 P\)p = °>
d’où l’on tire, en désignant par x et /' deux arbitraires,
/> = xcos[(i — ç)v — /’],
le coefficient de v étant donné en vertu de la formule
l — C = sjl
D’un autre côté, si l’on porte la valeur adoptée de II dans l’équation
(9), il viendra:
1 f dr \ 2 h o .2 r