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Traité des Orbites des Planètes.
les cosinus des multiples de 1/, l’expression de la fonction Q toutefois
renfermant le facteur —, qui se remplace facilement par une fonction
3 v
de v et v', en vertu de l’équation
d COS li
sin (v — v') 4 .
v 1 dv
Mais les séries obtenues de la sorte, on les doit convertir en d’autres
ayant pour arguments v et v' au lieu de H. Dans ce but, on pourra
employer deux procédés différents: soit la substitution des expressions des
cos nll que nous avons mis en évidence dans le deuxième chapitre du livre
précédent, soit le développement suivant les puissances de h, développement
que nous avons entamé pareillement dans le chapitre mentionné. Il peut
se présenter des cas, il est vrai, ou ce développement n’est pas toujours
convergent, mais lorsqu’il s’agit des planètes principales, nous admettons que
ce cas n’aviendra pas. Au reste, quant à la légitimité de cette hypothèse,
il y a lieu de rapprocher du commencement du chapitre précédent, ce que *
vient d’élucider M. Tisserand dans son mémoire inséré dans le tome XV
des annales de l’observatoire de Paris.
Supposons donc qu’on ait développé, dès le début, la fonction per
turbatrice de la manière suivante:
H , et les autres W m , les expressions des fonctions W m du n° 68 qu’on
obtient en partant de la valeur indiquée de W 0 .
Or, en posant, conformément à l’équation (35) du n° 69,
- a = w 0 + w, h + wy + . . . ,
n
\
(?)
( 8 )
W m — W ( 0 m) -J- 2 COS W -f 2 W { ™ ] COS 2 W -j- . . . ,
on trouvera:
(9)
(10)
2 W { ™ ] sin w — 4 W ( 2 m) sin 2 w — .