Full text: Théorie générale des orbites absolues (Tome 1)

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Traité des Orbites des Planètes. 
Mais cette forme n’étant pas appropriée à l’intégration directe des équations 
différentielles que nous allons déduire prochainement, je ne la considère plus. 
B) Les arguments E et E' ainsi que G et G', definis au n° 26, étant 
homorythmiques avec F et F' respectivement, on pourra exprimer le dé 
veloppement de la fonction N moyennant les arguments E , E' et 
E — E' -f- co — co' -f- TT — 1 '— (7r' — F'), 
ou encore par Gr , G' et G — G' -f- co — co' -j- rr — F — (jr' — F'). C’est 
surtout la dernière forme qui mérite d’être mentionnée, vu qu’elle porte à 
exécuter un certain nombre des intégrations demandées d’une manière assez 
simple. Il faut toutefois rappeler que les angles G et G' ne sont pas 
homorythmiques, ni même isocinétiques avec les angles nt -f- A — F et 
rit -j- A' — F’ respectivement, parce que les différences nt — G et rit — G' 
renferment, chacune, un terme séculaire. On aura, en effet, si l’on introduit 
dans l’équation (10) du 11 0 26, la valeur 
C== t — T, 
l’expression 
G == ( I ç) nt ( I ç) ni -f- /1 — TT -j- ( 1 — ç) X , 
d’où l’on voit, immédiatement, que le terme séculaire dont nous avons parlé 
est çnt. Il est donc impossible d’employer, comme arguments, les angles 
nt + /1 — F et rit -f A! — F' sans être obligé de développer suivant les 
puissances du temps, ce qu’il faut, cependant, éviter dans une solution 
absolue de notre problème. 
Mais les angles G et G' étant isocinétiques avec (1 — ç)nt -f- A — F 
et (1 — ç')n't + A' — F' respectivement, on peut employer ceux-là comme 
arguments au lieu des premiers. Cependant, les agrégats périodiques (1 — ç)nT 
et (1 — ç')riT’ renfermant des. termes dont les vitesses de l’argument sont 
extrêmement faibles, en sorte que la nature isocinétique des arguments dont 
il s’agit paraît altérée pendant de longs intervalles du temps, on pourra 
douter que l’introduction de ces derniers arguments soit favorable. Elle 
est, au contraire, interdite dans certaines occasions. 1 
1 Dans mon mémoire »Untersuchungen über die Convergenz etc.», j’ai évité le dé 
veloppement suivant les puissances de la quantité T (ou Z), ce qui m’a permi de mettre 
en évidence qu’une inégalité dépendant d’un très petit diviseur ne peut pas excéder une 
limite déterminée, bien que ce diviseur soit évanouissant.
	        
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