Première Partie. Livre IV.
Il n est pas nécessaire de distinguer séparément le cas intermédiaire
où 1 exposant caractéristique disparaît, parce qu alors l’équation linéaire perd
sa propriété d’être holistique.
Reprenons l'équation (16) du n° 8, et admettons-y:
ïn = p«£ ■
Supposons ensuite que la série
r» + r, + • • •
soit convergente pour toutes les valeurs de £ entre £ = o et une limite
supérieure £ = s 0 . En supposant £ 0 moindre que l’unité, on peut encore
admettre que les coefficients p n aillent en croissant, de sorte qu’on ait:
On en conclut que la série
S /p n £ n — Sjj'n
est encore convergente, pourvu qu’on ait:
'V* < £ o>
condition qui est remplie dans les théories des planètes principales. En
effet, le module £ étant une quantité du second ordre par rapport aux
coefficients diastématiques et aux coefficients anastématiques, on aura toujours,
dans les théories de ces planètes, une valeur de £ :1 suffisamment petite pour
garantir la convergence des termes critiques apparaissant dans le second
membre de l’équation (16) du n° 8.
La dernière remarque a été faite, évidemment, pour préciser ce que
je viens de dire vers la tin du n° 8.
125. Admettons qu’on ait introduit, dans l’équation (VIII), la va
riable indépendante v (ou v 0 ) au lieu de v 0 ; écrivons-y, pour abréger, p
et p au lieu de (p) et (//), et supposons finalement que les fonctions (S)
et (P) soient mises sous la forme fondamentale généralisée: l’équation men
tionnée se met alors sous la forme suivante, où les termes du cinquième
degré et des degrés supérieurs sont supprimés, ,