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Traité des Orbites des Planètes.
cl’où il est aisé de voir que les neuf coefficients ne dépendent plus d’autres
arguments que de ceux qui apparaissent déjà dans les expressions de 9 et
de i. En effet, l’intégration qu’exige l’équation (33) n’introduit aucun autre
nouvel argument que g 0 t, lequel nous avons réuni à l’angle a. Les.termes
périodiques se trouvant dans l’expression de g dépendent donc seulement
des mêmes arguments que 0 et i. C’est évidemment de même quant aux
coefficients a .
En considérant les relations
w — a = v — a — v — 0 — 6r,
on aura, en vertu des équations (14),
i cos b cos (7 — ©) = cos (y — 0) cos G + sin (y — 9 ) sin G ,
(4 ï)
[ cos b sin (/ — 0) = cos Z {sin (y — 0) cos G — cos (y — 9 ) sin G ),
et ensuite, par l’équation (22'),
N = 9 0 -
Il conviendra de noter encore les formules suivantes, qui découlent
des équations (28) et (30):
(42)
(30')
W = » + ffj,
— sin i sin (y — 0 — G),
^=sinicos(»-e — G)(i +%%,,
Au lieu de l’équation (8), nous aurons finalement:
(31')
• / /-v\ di . . , ^ dQ
o = sin [y — 0 — G J — — sin i cos (y — 0 — G)
dt
Une remarque générale relativement aux formules dernièrement ob
tenues. L’agrégat périodique G étant dans les théories des planètes une
très petite quantité, on pourrait développer les fonctions cos G et sin G
suivant les puissances de cet agrégat, et il n’y aurait lieu de mettre en
évidence, dans ces puissances, que les premiers termes. Il paraît toutefois
superflu d’écrire, à cette place, les formules qu’on obtiendrait ainsi,